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« UN LOGEMENT D’ABORD » coûte moins cher que la rue…

Il y a cinq ans HAS innovait en lançant depuis Marseille, avec le PACT13 et l’APHM l’expérimentation du dispositif « un logement d’abord ».

Ce dispositif, inspiré par des pratiques venue d’outre atlantique (New York et Montréal, notamment) pariait sur l’accès direct au logement pour les sans abris atteints de troubles mentaux sévères (voir sur le site dans la rubrique Pôle Santé). Cet accès se faisait avec un accompagnement médico social pluridisciplinaire extrêmement professionnel.

Ses concepteurs avançaient aussi que ce modèle était beaucoup moins coûteux que celui qui consiste à laisser des SDF à la rue en les hospitalisant de façon sporadique et sans réel suivi médico social.

Une étude scientifique récente, menée par l’APHM, qui porte à la fois sur la qualité de vie des sans abris, grâce à ce dispositif, et aux coûts induits par leur accès au logement démontre d’une part qu’une maladie psychiatrique associée à des périodes d’errance n’empêche pas de devenir locataire, d’autre part que les sans abris logés coûtent mons cher à la collectivité que ceux que l’on laisse dans la rue (14000 euros par an en moyenne contre 17000 euros).

Une recherche de bon augure pour le dispositif expérimental "1 Chez soi d’abord" Marseille va se déployer largement et dont 63% des premiers bénéficiaires suivi par Habitat Alternatif Social - HAS sont sortis de la précarité et ont vu leur état de santé s’améliorer.

Extrait revue 20 minutes 10/01/2017